Nadine Gelli, Associée, De Pardieu Brocas Maffei

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Nadine Gelli, Associée, De Pardieu Brocas MaffeiInterview de Nadine Gelli, nouvelle associée du cabinet De Pardieu Brocas Maffei spécialisée en droit fiscal.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre De Pardieu Brocas Maffei ?

J’avais eu de nombreuses occasions de côtoyer les équipes du cabinet sur des dossiers que je traitais chez Ashurst. Les rejoindre m’a paru faire parfaitement sens et au fur et à mesure de mes rencontres avec les associés du Cabinet, j’ai été convaincue par leur projet qui allie indépendance, compétence reconnue et beaucoup de synergies entre les équipes

Est-ce plus facile de rejoindre un cabinet avec son équipe ?

Tout à fait. Cela démontre la validité du projet puisqu’elle implique l’adhésion de plusieurs personnes, tout en permettant de trouver ses marques plus rapidement et d’être très vite opérationnel.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

A la suite d’une double formation droit et traduction, incluant une année de licence passée à l’université d’Edimbourg, j’ai obtenu un DESS en fiscalité internationale (Paris XI – HEC 1996) et un DEA en droit anglais et nord-américain des affaires (Paris I 1997), avant le CAPA, en 1997.

Après des débuts chez Coudert Frères, je pars chez un client aux Etats-Unis en juin 2001, en tant que corporate counsel. Au début de 2003, je rentre en France et rejoins Catherine Charpentier chez Ashurst, cabinet dont je deviens associée en 2008, puis responsable du département fiscal à compter de 2014.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Sans doute Catherine Charpentier avec qui j’ai commencé en tant que stagiaire, puis collaboratrice, puis associée.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Je n’ai pas de « meilleur souvenir » mais beaucoup de souvenirs – de dossiers emblématiques ou de belles rencontres, de clients ou confrères avec lesquels j’ai développé au fil des années des relations de confiance et d’amitié.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Fiscalité – essentiellement transactionnelle (en particulier opérations de LBO et restructurations) – mais également conseil au quotidien sur des problématiques de fiscalité des entreprises, y compris en cas de contrôle ou contentieux fiscal. Egalement fiscalité patrimoniale.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

L’élection d’Emmanuel Macron et la majorité législative dont il dispose désormais vont nécessairement avoir une incidence en matière de fiscalité. Cette circonstance, ajoutée au contexte BEPS et aux dernières directives communautaires adoptées en matière de fiscalité directe, devraient en principe nous donner de futures lois de finances assez riches.

Qui conseillez-vous ?

Des fonds d’investissement ou de dette, des banques, des sociétés (généralement qui ont fait l’objet de LBOs), des family offices et quelques particuliers.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

En créant une équipe élargie, nous combinons nos forces et nos compétences respectives en fiscalité transactionnelle et fiscalité immobilière : peu de cabinets d’affaires ont une équipe de cette taille et couvrant ces domaines d’intervention de manière pointue. L’objectif est donc d’être l’une des plus belles références fiscales à Paris.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)


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