Fleur Jourdan, Associée, AyacheSalama

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fleur jourdanLe Monde du Droit a interrogé Fleur Jourdan, nouvelle associée du cabinet AyacheSalama.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Ayache Salama ?

C’est avant tout une histoire de rencontre. Je me suis immédiatement entendue avec Olivier Tordjman et Bernard Ayache, puis de la même manière avec tous les associés du Cabinet. Il a été assez vite évident que nous pourrions bien travailler ensemble. 

Au-delà de cet élément personnel, le cabinet AyacheSalama m’a bien entendu séduit par son excellente réputation mais avant tout pour son côté audacieux et innovant, je dirais même « disruptif ». 

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Je crois avoir exercé à peu près toutes les fonctions juridiques. Après Sciences po, je suis devenue magistrate. J’ai ensuite été directrice juridique de la Région Ile de France puis je suis devenue avocate, comme Counsel, chez Gide.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Ma Présidente lorsque j’ai commencé ma carrière au Tribunal administratif de Bastia : Lucienne Erstein. Outre ses compétences techniques, j’admire l’énergie et la détermination qui l’animent. Son exemple m’a toujours accompagné et inspiré dans ma carrière.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

En contentieux, les victoires sont toujours d’excellents moments. En matière de référés précontractuels par exemple, mon meilleur souvenir est certainement d'avoir obtenu l'annulation d'une procédure et surtout d'avoir réussi à faire attribuer le marché à mon client, ce qui est très rare.

Quels sont vos domaines de compétences ?

J’interviens dans toutes les domaines du droit public. J’aime particulièrement les contrats, le contentieux et le droit de l'urbanisme.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Je suis avec beaucoup d’intérêt le sujet de Notre Dame de Landes qui soulève de nombreuses questions en droit public. Du référendum local au démantèlement de la ZAD, en passant par la résiliation du contrat de de concession, c’est un dossier passionnant et qui est loin d’être terminé.

Qui conseillez-vous ?

Je conseille à la fois des personnes publiques et des personnes privées. Je vois mon rôle en tant qu’avocate comme une passerelle entre ces deux mondes qui ne connaissent pas vraiment le fonctionnement de l’autre.   

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Faire du droit public une pratique aussi solide et réputée que les autres départements du Cabinet en développant les domaines traditionnels du droit public des affaires et en en créant de nouveaux, notamment ceux liés à la compliance.

Propos recueillis Arnaud Dumourier (@adumourier)


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