Laurent Jourdan, Associé, Racine

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Le Monde du Droit a interrogé Laurent Jourdan à l'occasion de sa nomination en tant qu'associé au sein du cabinet d'avocats Racine.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre le cabinet Racine ?

Je connaissais depuis longtemps Racine et notamment Bruno Cavalié. J’ai été séduit par la gouvernance et le modèle de développement de ce cabinet. Racine est un cabinet qui croît régulièrement et progressivement. Bruno est un manager qui sait faire partager une vision. Nous avions déjà envisagé auparavant les conditions d’un travail en commun. C’est aujourd’hui chose faite et je m’en réjouis. Les objectifs sont nombreux notamment en termes de développement.

De façon plus immédiate, il s’agit d’abord de constituer avec Antoine Diesbecq, Emmanuel Laverrière et avec le département social du cabinet une des équipes les plus étoffées et les plus expérimentées de la place de Paris en restructuring. Forts de vingt ans d’expérience en la matière, nos complémentarités nous permettent d’intervenir sur tous les aspects des restructurations, de l’amiable au judiciaire. L’association de Barna Evva en financement renforce également cette force de frappe.

Il s’agit également de renforcer la force d’intervention de Racine en contentieux haut de bilan et financier, notamment. Pour ce faire j’ai eu la satisfaction que mon équipe ait accepté de m’accompagner. Nos clients, les cabinets étrangers avec lesquels nous travaillons, nous confirment la pertinence d’un cabinet français indépendant implanté tant à Paris qu’en province dans ces domaines. Nous souhaitons affirmer plus encore cette pertinence.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

D’un classicisme déconcertant en ce qui me concerne : fac de droit, tout mon cursus jusqu’au doctorat à Paris I où j’ai enseigné pendant plus de dix ans après mes études. J’enseigne aujourd’hui le droit des entreprises en difficulté en Master 2 à l’IEP de Paris. Mon exercice professionnel a débuté au sein du cabinet Ginestié Paley Vincent où j’ai passé six ans. J’ai ensuite rejoint le cabinet Lefèvre Pelletier dont je suis devenu associé en 2002 et au sein duquel j’ai pris en charge le département contentieux. En 2012, j’ai fondé avec d’autres associés de LPA, le bureau parisien du Cabinet Wragge & Co à Paris.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Philippe Ginestié, Gatienne Brault et Philippe Lefèvre sont les trois « patrons » avec lesquels j’ai eu la chance de collaborer. La liste de ce qu’ils m’ont chacun apporté serait très longue. Ils m’ont appris à travailler tout simplement. Je leur dois essentiellement d’avoir toujours considéré les pratiques conseil et contentieux comme nécessairement indissociables : savoir convaincre que l’on négocie ou que l’on plaide, savoir rédiger qu’il s’agisse d’un acte ou de conclusions, peser la clause que l’on rédige à l’aune de la présentation que l’on pourrait devoir en faire à un juge.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Depuis maintenant, et ceci est effrayant, 18 ans, j’interviens en restructuring et en contentieux des affaires.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

L’actualité est résolument marquée par un nombre croissant d’entreprises qui connaissent des difficultés et cette tendance devrait nous occuper pendant encore plusieurs mois.

Qui conseillez-vous ?

J’interviens principalement pour des fonds, des dirigeants, des actionnaires mais aussi pour des banques ou des compagnies d’assurances.

Quels sont vos objectifs pour le cabinet ?

 L’ambition que nous partageons avec nos nouveaux associés est que Racine soit encore mieux perçu comme l’un des cabinets français de référence.

 

Propos recueillis par Arnaud DUMOURIER