Louis Bravard, Associé, Adamas

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louis-bravardLe Monde du Droit a interrogé Louis Bravard, nouvel associé en droit fiscal chez ADAMAS.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Adamas ?

Ce cabinet dispose de plusieurs atouts qui ont motivé mon choix. C’est un cabinet à forte culture publiciste d’abord, très orienté vers le secteur des énergies renouvelables ensuite, et dont la dimension internationale, notamment en direction de l’Asie, n’est plus à démontrer. La fiscalité s’invite évidemment dans tous ces domaines, avec une prégnance croissante.

J’ai également été séduit par les associés de ce cabinet. Ils allient un très grand professionnalisme à un souci de souplesse, de pragmatisme et de réactivité qui répondent totalement à ce que je recherchais.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

J’ai débuté chez Fidal, à Reims. Je suis ensuite revenu dans la région pour rejoindre le cabinet Arthur Andersen à Lyon il y a maintenant 20 ans. Lors du rapprochement avec Ernst & Young, j’ai rejoint les équipes parisiennes avant de revenir à Lyon prendre la responsabilité, en 2006, du bureau de Landwell.
Je suis fiscaliste depuis l’origine. 

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Sans doute Maurice Cozian qui m’avait invité à rejoindre ses cours et qui, entre deux fables de La Fontaine, m’a inoculé le virus du droit fiscal.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Je me souviens d’un litige complexe entre une communauté de communes et les services de l’Etat pour une problématique de remboursement au titre du fonds de compensation à la TVA.Les enjeux étaient colossaux et donc les positions très arrêtées. J’ai reconstitué avec mes équipes la totalité du dossier et de ses pièces et nous avons bâti un argumentaire solide. Au final, la collectivité a été remboursée et toutes les parties se sont dites satisfaites.

Quels sont vos domaines de compétences ?

J’interviens en fiscalité des entreprises et en fiscalité internationale. J’assiste les entreprises tant au niveau du conseil que dans les contentieux qui peuvent les opposer à l’administration fiscale.
Je conseille également les dirigeants dans la structuration de leur patrimoine professionnel et personnel.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Indéniablement les relations de plus en plus conflictuelles entre les autorités fiscales et les entreprises. Les lois portent de plus en plus la marque d’une confusion entre optimisation et fraude, ce qui est un facteur d’insécurité. Le Conseil Constitutionnel a d’ailleurs récemment été conduit à sanctionner ces dérives.
Quant aux contrôles fiscaux, nous constatons qu’ils trahissent souvent une défiance grandissante des services de contrôles à l’égard des entreprises.

Qui conseillez-vous ?

Des entreprises de toutes tailles, des collectivités locales, et des dirigeants d’entreprise.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Développer un pôle fiscal fort qui puisse, associé aux autres offres du cabinet, proposer à nos clients la pluridisciplinarité qu’ils attendent.

 

Propos recueillis par Arnaud Dumourier