Les lauréats du Prix Olivier Debouzy de l'agitateur d'idées juridiques 2019

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Le 9ème prix Olivier Debouzy et le 1er prix espoir Olivier Debouzy ont été décernés le lundi 17 juin au Cercle de l’Union Interalliée.

Le prix Olivier Debouzy récompense la publication juridique qui a marqué le monde du droit au cours des 12 derniers mois et a apporté une vision originale, décalée ou subversive. Il a été créé en 2011 par le Club des juristes, en hommage à Olivier Debouzy, associé fondateur du cabinet August & Debouzy, expert en questions stratégiques et ancien membre du Club des juristes, décédé en avril 2010. Connu pour sa liberté de ton, sa culture et son humour, le personnage d’Olivier Debouzy et son parcours ont inspiré la création de ce Prix, dédié à récompenser l’agitateur d’idées juridiques de l’année.

Plus d’une trentaine de candidatures ont été présentées : livres, thèses, articles, revues, vidéos et Blogs.

Pour cette 9e édition, le jury, présidé par Emmanuelle Mignon (Avocate Associée, August Debouzy) était composé d’éminentes personnalités du droit, de l’université, de l’entreprise et des institutions : Bernard Cazeneuve (Avocat Associé August Debouzy, ancien Premier Ministre et Président du Club des juristes), Besma Boumaza (Directrice Juridique Groupe et Secrétaire du Conseil du groupe AccorHotels), Thibault Delorme (Directeur juridique Air Liquide), Olivia Dufour (Journaliste, Lauréate du 8e Prix Olivier Debouzy), Julie Klein (Professeur de droit à l’Université de Rouen et Secrétaire générale adjointe du Club des juristes), et Patrice Spinosi (Associé SCP Spinosi et Sureau).

Le jury a décidé d’attribuer ce 9e prix Olivier Debouzy à l’ouvrage « La vie privée à l’heure de la société du numérique » d’Yves Poullet publié aux éditions Larcier.

Après avoir obtenu un master en philosophie et un doctorat en droit, Yves Poullet a créé en 1979 le CRIDS (Centre de Recherche Information Droit et Société) à Namur et en a été le directeur de sa création jusqu’en 2010.

Il a été recteur de l’Université de Namur, de 2010 à 2017. Il est maintenant professeur émérite de la faculté de droit (Unamur) et professeur associé à l’UC de Lille.

Il a dirigé diverses recherches dans le domaine du droit de l’Internet notamment dans le cadre de projets européens. Il a mené différentes études sur la gouvernance de l’Internet, les questions de vie privée, la liberté individuelle et publique, les aspects juridiques des droits de propriété intellectuelle et l’e-commerce.

Il a été désigné comme expert dans différentes organisations internationales et notamment, l’UNESCO, la Commission européenne, le Conseil de l’Europe et a présidé de nombreuses associations européennes et internationales dans le cadre de ses recherches.

Il est, depuis 2009, membre de l’Académie royale de Belgique. 

Pour sa première édition, le Prix Espoir Olivier Debouzy proposait, quant à lui, aux étudiants de moins de 30 ans d’écrire un article de 5000 caractères répondant à la question : « L’Intelligence Artificielle sauvera-t-elle la démocratie ? ».

Le jury, réunissant des membres du cabinet d’avocats August Debouzy, était présidé par Vincent Brenot (Associé), et composé de Olivier Attias (Counsel), Charles Bouffier (Counsel), Hélène Delurier (Counsel), Laure Khemiri (Avocate Senior), Sandy Matthews (Avocate Senior), Marc-Antoine Picquier (Avocat), Amélie Tripet (Counsel) et Emmanuel Weicheldinger (Avocat).

Après l’étude des articles proposés, le jury s’est prononcé en faveur de l’article intitulé « Intelligence artificielle : faut-il craindre un obscurantisme éclairé ? », rédigé par Anthony Reisberg, élève-avocat à l’EFB Paris.

Il remporte un stage rémunéré de six mois au cabinet d’avocats August Debouzy.

Deux autres candidats se sont également distingués lors de cette première édition, il s’agit de Stanislas de Reboul, étudiant en droit à l’Université Paris II Panthéon-Assas et en lettres modernes à l’Université Paris III Sorbonne-Nouvelle, pour son article intitulé "Les dirigeants, la planète et le drame des baobabs" et d’Anthony Ferrandon, étudiant à l’Ecole de droit de l’Université Clermont-Auvergne, pour son article intitulé "De la démocratie neurologique".


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