Marie de Saint-Chéron (Safran) : "47 % du volume potentiel d'affaires du groupe est à risque en cas d'appropriation illégale d'un secret d'affaires"

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Arnaud Dumourier, Directeur de la Rédaction du Monde du Droit a interrogé Marie de Saint-Chéron, Directeur des affaires européennes, Safran sur l'expérience de Safran en matière de secret des affaires à l'occasion de la 6 ème édition du Business & Legal forum qui s'est tenue le 9 octobre 2014 à Paris.

A l’instar de toutes les entreprises françaises, Safran ne bénéficie pas d’une protection solide de son secret des affaires, la France n’étant pas dotée d’un dispositif juridique en la matière. La protection du secret des affaires, et notamment des secrets de fabrication de toutes sortes, s’effectue par la voie conventionnelle, tels que des accords de confidentialité, ou des guides de bonnes pratiques.

Il n’en est pas forcément ainsi du reste de l’Europe, puisque certains pays, comme l’Allemagne, disposent d’une réglementation, si bien que, selon Marie de Saint-Chéron, le projet de loi actuel tendant à réglementer le secret des affaires serait en tout état de cause bénéfique aux entreprises françaises, comme Safran.

Voir aussi : Véronique Chapuis (Armines) : "L'environnement juridique du secret des affaires est complexe"