David Lussigny, Associé, Nabarro & Hinge

Interviews
Outils
TAILLE DU TEXTE

David Lussigny - Associé - Nabarro & Hinge Le Monde du Droit a rencontré David Lussigny qui vient de rejoindre le cabinet Nabarro & Hinge en qualité d'Associé.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Je suis avocat au barreau de Paris depuis un peu plus de douze années. 

Après être passé par la faculté de droit puis par HEC, j’ai débuté ma carrière chez Willkie Farr & Gallagher puis Clifford Chance, où j’ai participé à de nombreuses opérations de fusions-acquisitions et à d’importants dossiers de private equity, souvent dans un contexte transnational.

Souhaitant donner une impulsion plus entrepreneuriale à mon activité, j’ai rejoint de Gaulle Fleurance & Associés en 2006. Dans ce cabinet qui comptait alors une quarantaine d’avocats, j’ai étendu mes domaines d’activité aux financements structurés et au contentieux corporate, tout en me construisant une clientèle composée essentiellement de fonds d’investissement small cap-mid cap. Devenu senior counsel début 2010, j’ai quitté ce cabinet fin 2011 pour rejoindre Nabarro & Hinge.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Nabarro & Hinge ?

En 2008, après être passés par de prestigieux cabinets d’affaires anglo-saxons, Jonathan Nabarro et Jennifer Hinge ont eu l’intuition qu’une structure à taille humaine, indépendante et tournée principalement vers le conseil aux acteurs du corporate finance avait toute sa place à Paris.

Fournir un conseil appuyé sur la meilleure expertise technique mais sans les contraintes des grandes firmes, se focaliser sur la valeur ajoutée apportée aux clients et non sur le temps passé, développer un lien de confiance entre chaque client et au moins un associé du cabinet, sont les méthodes de fonctionnement de Nabarro & Hinge.
Outre les synergies créées par nos compétences complémentaires, nous partageons par conséquent les mêmes valeurs et les mêmes exigences. Il était donc naturel de nous associer.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

A ce jour, il s’agit certainement de Jean-Luc Delahaye. Ancien magistrat, alors directeur juridique du Groupe Bolloré, ce fin juriste au caractère exceptionnel m’a témoigné sa confiance alors que j’étais tout juste trentenaire.

C’est lui qui m’a aidé à prendre conscience que la richesse du métier d’avocat réside dans la relation qui nous unit à nos clients et que les conseils que nous leur fournissons n’ont de réelle valeur que s’ils reposent sur une stratégie adaptée à leurs objectifs extra-juridiques.
Jean-Luc Delahaye est malheureusement décédé en 2005 et je pense encore fréquemment à lui.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Je vous répondrai au soir de ma carrière car le meilleur est certainement devant moi !

Quels sont vos domaines de compétences ?

Le corporate–M&A et le private equity sont évidemment mon cœur de métier, mais ma pratique s’étend également aux financements structurés, notamment en matière immobilière. 

J’interviens également très régulièrement sur des dossiers de renégociation de la documentation corporate et bancaire dans des opérations de LBO (remise à plat de pactes d’actionnaires, reconstruction de management packages, restructuration de dette) ainsi que sur des contentieux en matière de droit des sociétés ou de droit financier.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Le contexte économique abominable dans lequel nous évoluons, les incertitudes sidérantes qui pèsent sur les banques, la crainte d’une raréfaction du marché du crédit sont autant de facteurs qui mettent sous tension de nombreuses PME (a fortiori lorsqu’elles sont engagées dans un schéma de type LBO) mais également des sociétés de premier ordre. 

Je crois qu’il nous appartient d’accompagner nos clients dans cette période incroyable en les aidant non seulement à surmonter les épreuves, mais surtout en leur donnant les moyens de réaliser leurs opérations stratégiques avec efficacité et simplicité, toujours avec la meilleure sécurité juridique.

Qui conseillez-vous ?

J’ai la chance d’avoir une clientèle particulièrement diversifiée : du grand groupe international à la PME, du fonds d’investissement au manager personne physique. Le point commun à tous mes clients est qu’ils sont, avant tout, à la recherche de conseils adaptés à leurs objectifs et de solutions innovantes, très loin des modèles pré-formatés.

Quels sont vos objectifs pour le cabinet ?

Contribuer à la montée en puissance de la structure pour que Nabarro & Hinge soit, demain encore plus qu’aujourd’hui, une référence de premier plan en matière de conseil aux acteurs du corporate finance.