Selon vous, qu'est-ce qui a présidé à votre cooptation ?

August & Debouzy est un cabinet qui a toujours pratiqué une politique de promotion interne. A ce titre, à l’occasion de ma cooptation, Gilles August a rappelé qu’au-delà du renforcement de l’équipe corporate, qui compte désormais 7 associés, le cabinet se félicitait de pouvoir récompenser ceux et celles qui quotidiennement contribuent à défendre ses valeurs et qui lui apportent une réelle dynamique entrepreneuriale.

Il faut d’ailleurs mentionner qu’à côté de cette cooptation, le cabinet a promu cette année 6 de nos avocats au rang de Counsel.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

J’ai suivi une formation universitaire classique en droit des affaires à l’Université d’Aix-Marseille. J’envisageais à l’époque une carrière d’avocat au contentieux. Puis dès le début de ma carrière professionnelle, lors de mes premiers stages, j’ai découvert le domaine des fusions & acquisitions, qui m’a tout de suite attiré et auquel j’ai décidé de me consacrer. Ceci étant dit, je reste convaincu que les 2 aspects de la profession, conseil et contentieux, sont largement complémentaires et au sein de notre cabinet, nous tentons de nous assurer que nos avocats ne soient pas « exclusivement » dédiés à un domaine ou à l’autre.

De 2001 à 2006, j’ai exercé au sein des département corporate / fusions & acquisitions des cabinets Veil Jourde puis Stehlin & Associés. J’ai enfin rejoint au début de l’année 2007 le cabinet August & Debouzy. J’ai été promu Counsel en 2009 puis coopté associé au 1er janvier 2012.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

La question est difficile car j’ai eu l’occasion de croiser beaucoup de confrères de grand talent, à la fois dans les cabinets où j’ai exercé ainsi que sur les dossiers traités. J’ai le sentiment d’avoir appris un peu de chacun d’eux plutôt que d’avoir connu l’influence déterminante d’une seule personne.

Mais si je dois répondre à cette question, je dirais que lors de mon arrivée au sein du cabinet en 2007, j’ai été immédiatement séduit par le pragmatisme et la stratégie full service mise en œuvre par les associés d’August & Debouzy.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Il y a beaucoup de bons souvenirs. S’il faut en choisir un je citerais l’acquisition en 2008 par l’un de nos clients, producteur d’électricité, d’un important portefeuille d’actifs éoliens. L’opération, qui était complexe, a été menée en un temps record à l’issue du processus d’enchères et dans une ambiance très constructive. C’était notre première opération M&A aux côtés du groupe acquéreur qui est depuis devenu un client fidèle du cabinet.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Au sens le plus large mon but est d’être un bon praticien en droit des sociétés. Mais je me consacre plus particulièrement aux opérations transactionnelles, fusions & acquisitions, private equity. En travaillant avec Kamal Nasrollah sur les opérations suivies par notre bureau de Casablanca, j’ai également développé depuis 2007 une pratique d’investissements internationaux et de négociations de partenariats ou autres joint-ventures.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Il parait difficile de ne pas mentionner la conjoncture économique actuelle qui rend la mise en place de financements plus compliquée pour les fonds et incite également les grands corporate, qui disposent pourtant souvent de trésorerie, à plus de prudence.

Portant, les opérations significatives continuent dans ce contexte morose. Nous assistons actuellement par exemple le groupe Klesch qui poursuit un projet de rachat du pôle vinylique de la société Arkema.

Qui conseillez-vous ?

Des sociétés commerciales industrielles ou financières, françaises comme étrangères, cotées ou pas, ainsi que des fonds d’investissements et enfin des personnes physiques dirigeants d’entreprises ou actionnaires.