Décès de Gisèle Halimi, avocate et figure du féminisme

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Gisèle Halimi, avocate et figure du féminisme français, est morte à 93 ans.

Les réactions sont nombreuses pour rendre hommage à Gisèle Halimi. Ainsi, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a déclaré à l'Assemblée nationale : « toute sa vie elle aura combattu, milité, défendu. Son obsession était la justice pour tous, et je devrais peut-être dire la justice pour toutes.»

Laurence Rossignol, Sénatrice de l'Oise et Présidente de l'Assemblée des Femmes, a également salué son engagement   « Ses grandes causes d’avocate sont une véritable chronique. Engagée contre la torture en Algérie, engagée pour le droit à l’avortement, engagée pour la criminalisation du viol, engagée aux côtés des 161 et des 343, engagée toujours, Gisèle Halimi a fait des causes qu’elle a défendues des défis et des défis des symboles, immortalisés dans des films et des documentaires : Pour Djamila, Le procès de Bobigny, Le viol.
A l’heure où disparaît Gisèle HALIMI, le féminisme est sous les critiques. Ses excès ont pourtant été autant de victoires pour la cause des femmes. Elle nous conduit aussi à nous rappeler que le féminisme dont nous sommes issues s’est construit dans un engagement inséparable en faveur de l’indépendance des pays coloniaux et de la libération des femmes.»

Pour Olivier Cousi, bâtonnier de Paris, « elle était engagée dans les grandes causes de notre siècle et dans celle des femmes et de l’égalité en particulier. Elle est un modèle, une source d’inspiration pour tous les citoyens et pour notre Barreau ».

Enfin, l'ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira, dit chérir encore leurs « conversations vives » :

Arnaud Dumourier (@adumourier)