Mathieu Hanaut, Associé, Baker & McKenzie

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Mathieu Hanaut, Associé,  Baker & McKenzieLe Monde du droit a interrogé Mathieu Hanaut, nouvel associé de Baker & McKenzie. 

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Baker & McKenzie ?

Basé en Australie depuis 14 ans et disposant d’une practice dans le secteur de l'énergie et des ressources, Baker & McKenzie présentait pour mes clients et futurs clients la meilleure platforme en termes de compétences et de réputation dans la région. Avec en plus l'orientation internationale forte de ce cabinet. Les bureaux de Sydney et Melbourne, avec plus de 350 avocats, ont développés une compétence dans l'industrie de l'énergie et des ressources dépassant largement l'Australie.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

J'ai commencé ma carrière en 1994 (prestation de serment en janvier 1995) chez Thomas & Associés ) à Paris dans le département contentieux, travaillant avec Janine Bariani et Jean Bernard Thomas. En 1998, Jean-Bernard Thomas m'a proposé de passer 6 mois chez un correspondant à Sydney. Près de 14 ans après j'y suis toujours ! J’ai évolué vers le conseil le M&A et le droit des ressources en Australie, Nouvelle Calédonie (3h d'avion de Sydney), Afrique et dans la région Asie-Pacifique.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Une Carrière est toujours le resultat de plusieures influences. Il est certain que Jean-Bernard Thomas et Janine Bariani m'ont transmis l'esprit d'entreprise, l'initiative et la rigueur nécessaire à notre profession.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Sans doute, les victoires judiciaires. C'est très satisfaisant quand on s'est investi pendant des mois ou années sur un dossier de voir les magistrats suivrent votre raisonnement. Mon arrivée à Sydney est un excellent souvenir bien sûre.

Quels sont vos domaines de compétences ?

J'interviens essentiellement dans le M&A cross border (investissement européen dans la region Australie Pacifique) avec une dominante dans le secteur de l'énergie et des ressources. Je suis aussi quelques dossiers de financement de projets miniers et des contentieux internationaux.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

La baisse de la demande chinoise en matières premières entraîne une baisse mécanique des courts. On constate l'arrêt ou le ralentissement de certains projets, la recherche de financements alternatifs (par exemple le désinvestissements d'actifs non stratégiques dans les mines) et enfin le relatif regain d'intérêt de pays miniers à coût d'exploitation moins élevés.

Qui conseillez-vous ?

Des sociétés francaises et européennes investissant et développant des projets dans la region Asie-Pacifique. Des sociétés australiennes et asiatiques investissant en Nouvelle-Calédonie ou en Afrique francophone.

Quels sont vos objectifs pour le cabinet ?

A court terme, l'intégration de ma practice qui vient compléter l'offre sur la region Asie-Pacifique. A moyen terme, développer cette practice internationale avec d'autres bureaux dont le bureau de Paris avec lequel les synergies se mettent déjà rapidement en place. 

 

Propos recueillis par Arnaud DUMOURIER


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