Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Cornet Vincent Ségurel ?

Quand nous avons créé notre cabinet avec mon associé, André Watbot, Cornet Vincent Ségurel constituait un modèle. Aussi, lorsque l’opportunité de rejoindre ce cabinet s’est présentée, nous n’avons pas hésité surtout que nos échanges ont alors été très constructifs.

Désormais, nous bénéficions du savoir-faire, des nombreuses expertises et de l’expérience de cette grande maison tout en pouvant participer activement au renforcement du bureau rennais.

En outre, en rassemblant nos équipes rennaises, nous pouvons encore mieux servir nos clients présents ou à venir. Nous avons, par exemple, la capacité de mobiliser rapidement une équipe de collaborateurs pluridisciplinaires pour réaliser des audits d’acquisition.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Après un DESS Droit des affaires/ DJCE à l’Université de Montpellier en 2000 et l’obtention de mon CAPA en décembre 2001, j’ai commencé par enseigner pendant cinq ans au sein de l’université de Rennes 1. L’expérience a été très enrichissante, je continue d’ailleurs à enseigner la fiscalité, mais, ayant une forte culture entrepreneuriale, l’action quotidienne et l’échange avec les entrepreneurs me manquaient.

J’ai donc choisi d’exercer mon métier d’avocat et été recruté par le cabinet Landwell et associés pour principalement suivre des groupes de sociétés majeurs du Grand Ouest et participer à leur restructuration comme à leurs opérations de développement. A titre accessoire, je gérais des contentieux entre associés ou des contentieux fiscaux.

En 2009, avec André Watbot, nous avons décidé de créer notre cabinet. Cette création découlait de plusieurs constats : l’existence d’un important tissu d’entreprises dans le grand Ouest, un renforcement de la culture juridique des PME et l’idée partagée qu’il était possible d’exercer notre métier en province sans renoncer à une forte technicité.

Notre clientèle s’est développé à un rythme assez soutenu au cours de ces cinq années faisant évoluer grandement notre cabinet jusqu’à notre intégration au sein du cabinet Cornet Vincent Ségurel.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Le Professeur Jean-Marc Mousseron, un grand universitaire. Outre une culture juridique extraordinaire et une faconde toute méridionale, il avait une vision très dynamique, innovante même, du droit comme de notre profession. Il nous poussait à nous interroger, à aller de l’avant, à oser.

N’oublions pas qu’il a créé, à partir de rien, un diplôme au succès jamais démenti depuis plus de quarante ans en fédérant de grands professeurs ou praticiens comme Fernand Derrida, Maurice Cozian, Jacques Barthélémy ou encore Jacques Reynard pour n’en citer que quelques-uns.

Certaines de nos discussions sont toujours très vivaces dans ma mémoire.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Difficile de n’en ressortir qu’un. Disons que c’est toujours un moment important et un beau souvenir donc quand un client vous remercie.

Quels sont vos domaines de compétences ?

J’interviens principalement en droit des sociétés, fusions acquisitions et droit fiscal. J’ai par ailleurs une très forte expertise sur le domaine des énergies renouvelables (photovoltaïque, éolien, méthanisation) ayant participé à de nombreuses opérations dans ce secteur au cours des dernières années.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

De loin, la promesse faite par l’exécutif d’assurer plus de stabilité législative. Celle-ci nous permettrait de travailler dans de meilleures conditions et de jouer pleinement notre rôle de conseil auprès des dirigeants pour les stratégies à long terme. Espérons désormais qu’elle sera tenue.

Qui conseillez-vous ?

Je conseille au quotidien, avec l’aide de mes associés quand nécessaire, des PME régionales sur toutes leurs problématiques juridiques ou fiscales comme sur leurs opérations de croissance externe.

J’accompagne aussi souvent des cadres dirigeants sur le chemin de l’entrepreneuriat dans leur projet d’acquisition ou de création d’activité. C’est toujours une période éprouvante mais tellement passionnante.

Chaque nouveau client nous fait découvrir un nouvel univers ou a minima une nouvelle façon de travailler et nous enrichit de cette nouvelle expérience, ce qui rend notre métier extrêmement stimulant.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Le voir poursuivre sa croissance sans perdre les valeurs et la culture qui font sa force.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier