Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Paul Hastings ?

C'est avant tout une rencontre avec les associés qui composent ce cabinet. Je crois que nous partageons un dynamisme, une vision et des valeurs communes. L’arrivée de nouveaux associés au cours de l’année 2011 a marqué l’émergence d’une nouvelle génération qui partage une même envie sur ces bases de contribuer au développement du cabinet. Mon choix est aussi lié à la qualité de la pratique restructuring de Paul Hastings dans les autres pays et notamment aux Etats-Unis et en Italie qui permet d'avoir une véritable pratique cross-border.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Etudes de droit puis école de commerce à l'EM Lyon complétées par un LLM à Georgetown. Ma carrière en restructuring avant de rejoindre Paul Hastings s'est construite auprès de Jean-Dominique Daudier de Cassini, d'abord chez Andersen Legal puis chez Weil Gotshal. 

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Comme vous pouvez vous en douter, il s'agit très certainement Jean Dominique.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Difficile d’évoquer un souvenir en particulier mais je crois que remporter un plan de cession quand nous sommes du côté du repreneur ou mettre un terme aux difficultés d’une société quand nous sommes du côté du débiteur font partie intégrante de ces meilleurs souvenirs.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Le restructuring au sens large : je suis spécialisé dans la prévention et le traitement des entreprises en difficulté, que ce soit du côté du débiteur, de ses actionnaires ou des créanciers. J’interviens pour les fonds d’investissement spécialisés dans le retournement dans le cadre de leurs acquisitions. Je conseille également des groupes français ou étrangers dans la cession de leurs filiales sous-performantes et interviens dans le cadre de restructurations de LBO en situation de crise.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

La sauvegarde financière accélérée entrée en vigueur le 1er mars 2011 même si son efficacité reste encore incertaine, l’arrêt Cœur Défense de la Cour de Cassation du 8 mars 2011 sur les conditions requises pour l’ouverture d’une procédure de sauvegarde, avec la notion de difficultés insurmontables et l’arrêt Belvédère du 13 septembre 2011 de la Cour de Cassation qui vient reconnaitre les notions de trust et de dette miroir.

Quels sont vos objectifs pour  le cabinet ?  

Développer une pratique restructuring incontournable en collaboration étroite avec les autres équipes du cabinet.