Selon-vous, qu'est-ce qui a présidé à votre cooptation ?

Ma nomination s’inscrit dans la volonté du cabinet Wilhelm & Associés de renforcer son département "Communication - Propriété Intellectuelle", et de s’appuyer, pour ce faire, sur ceux qui, en interne, s’impliquent dans le développement de cette activité et partagent des valeurs communes, à savoir offrir aux clients un niveau d’expertise élevé tout en privilégiant une approche pragmatique des dossiers, au plus proche de leurs besoins opérationnels.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Après un DEA de droit International Privé et un DESS de Propriété Industrielle à Paris II, j’ai débuté mon activité professionnelle au sein du bureau parisien d’un cabinet anglo-saxon dans lequel j’ai exercé essentiellement une activité de conseil pour une clientèle internationale. J’ai ensuite fait le choix d’intégrer une structure française de petite taille spécialisée en propriété intellectuelle et dont l’activité était majoritairement contentieuse, avant de finalement rejoindre Wilhelm & Associés en 2007 qui représente à mes yeux le parfait compromis de mes expériences passées.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Il est difficile de ne retenir qu’une seule influence. Ce métier offre la chance de croiser des personnes diverses – clients et confrères - aux individualités très marquées qui chacune, à un moment ou un autre, vous gratifie d’un enseignement ou d’une ouverture particulière. En cela, ils participent tous à votre construction professionnelle.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Là encore, difficile de n’en choisir qu’un seul, surtout lorsque l’on fait du contentieux parce que chaque succès a un goût de première fois et supplante les précédents.

S’il faut néanmoins faire un choix parmi les souvenirs récents, je citerai dans le domaine du conseil, une négociation complexe qui a duré plusieurs mois pour le renouvellement d’un contrat de pré-achat de droit de diffusion d’une série télévisée française qui connait un grand succès sur une chaine publique, ainsi qu’une décision positive obtenue dans le cadre du nouveau contentieux réglementaire qui se développe dans le domaine des jeux en ligne.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Je partage mon activité entre le conseil et le contentieux. J’interviens ainsi dans le cadre de litiges de propriété intellectuelle dans ses différentes composantes (droit d'auteur et droits voisins, droit des marques, dessins modèles, noms de domaine...), mais également de droit de la presse, de concurrence déloyale et de droit commercial.

J’assiste également les clients dans la négociation et la rédaction de l’ensemble des accords qu’ils sont susceptibles passer dans le cadre de la mise en œuvre de leurs projets.

J’ai enfin développé ces dernières années une expertise complémentaire dans le domaine des jeux en ligne.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Je pense à la fermeture du site Megaupload à rapprocher de l’arrêt Sabam c/ Netlog rendu le 16 février dernier par la CJUE qui s’oppose à ce qu’un réseau social soit contraint de mettre en place un système de filtrage visant l’ensemble de ses utilisateurs pour prévenir le transfert illégal d’œuvres musicales ou audiovisuelles.

La réflexion doit plus que jamais se poursuivre sur les moyens de concilier la liberté d’internet et la rémunération des créateurs.

Qui conseillez-vous ?

Je travaille essentiellement pour une clientèle intervenant dans le domaine des médias et de la production audiovisuelle, de l'industrie de la mode, de la publicité et des nouvelles technologies.

Quels sont vos objectifs pour le cabinet ?

Mon objectif est de participer activement au développement de l’activité Propriété Intellectuelle du cabinet, notamment dans sa dimension contentieuse, tout en poursuivant à fidéliser la clientèle existante auprès de laquelle je m’implique au quotidien pour répondre aux difficultés et besoins auxquels elle est confrontée.