Jean-Marie Gueguen, Associé, PDGB

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 Jean-Marie Gueguen, Avocat Associé, PDGBLe Monde du Droit a rencontré Jean-Marie Guéguen qui vient de rejoindre PDGB en qualité d’avocat associé.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre PDGB ?

J’ai été séduit par le dynamisme d’une structure souhaitant élargir son offre pluridisciplinaire en me permettant de développer mon expertise au service de clients variés. Le discours ambitieux des associés du cabinet m’a encouragé sur cette voie.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Après avoir enseigné à l’université en qualité de chargé d’enseignement en droit des obligations puis de la responsabilité médicale, pendant près de 5 ans, je me suis tourné vers la profession d’avocat.
J’ai prêté serment en 2003, après avoir intégré le cabinet Hascoët et Trillat, spécialiste réputé des risques industriels. Cette collaboration m’a permis de fréquenter assidument le palais et de pratiquer l’expertise judiciaire.
En 2007, j’ai rejoint le cabinet Gide Loyrette Nouel, ce qui m’a permis de découvrir un autre modèle d’organisation et de connaitre des dossiers faisant appel au travail en équipe et à des compétences pluridisciplinaires. J’ai pu y développer une pratique importante de l’assurance construction.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Si l’on considère que la profession d’avocat a un premier versant juridique et un second de services et d’assistance, vraisemblablement François Hascoët pour ses qualités de juriste, Pascal Trillat pour son sens primordial de l’écoute des clients et Philippe Rames pour son expérience du contentieux.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Une audience de plaidoirie au Tribunal de commerce de Paris relative à d’arides points de forme et de procédure, seul face à 17 confrères... Emporter la conviction d’un juge dans de telles conditions est toujours un sentiment très fort ! Aussi sans doute, avoir participé il y quelques années, à la gestion des aspects « assurance » d’une prise de participation éclair et significative dans une compagnie d’assurance étatique au Maghreb pour le compte d’une mutuelle française.

Quels sont vos domaines de compétences ?

J’interviens principalement pour gérer les conséquences des risques liés aux sinistres industriels et construction (incendies, explosions, bris de machine, accidents corporels, pollutions, sinistres en cours ou post-construction, produits défectueux, mise en cause des dirigeants, etc.) tant dans leurs phases expertales, précontentieuses, contentieuses que transactionnelles.

J’interviens également dans les phases d’audit des contrats d’assurance, notamment lors d’opérations d’acquisition de sociétés ou d’immeubles.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

L’activité construction est soumise à une conjoncture chaotique… tandis que le risque industriel, par nature accidentel, est imprévisible. Néanmoins, les années de crise économique ont parfois incité les entreprises à réduire les coûts de maintenance et des types de sinistres qui avaient disparu réapparaissent, il en va de même en construction, ce qui entraine un regain des contentieux. Par ailleurs, la jurisprudence relative à l’expertise judiciaire connait actuellement d’importantes évolutions, notamment à propos du respect du principe du contradictoire.

Qui conseillez-vous ?

De nombreux clients français et étrangers, assureurs, courtiers et opérateurs industriels, des fonds d’investissement immobilier et des propriétaires d’immeubles dans la gestion de sinistres industriels et construction (ou post-construction) de bâtiments et d’équipements industriels.

Quels sont vos objectifs pour le cabinet ?

Participer activement au renforcement de l’offre pluridisciplinaire du cabinet en continuant d’offrir un service attentif aux clients et en développant notamment des synergies avec le pôle immobilier et le département de droit des affaires.


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