Olivia Luzi, Associé, Feral-Schuhl

Interviews
Outils
TAILLE DU TEXTE

Olivia Luzi, Associé, Feral-SchuhlLe Monde du Droit a interrogé Olivia Luzi, associé chez Feral-Schuhl/ Sainte-Marie.

Selon vous, qu'est-ce qui a présidé à votre cooptation ?

Depuis plus de dix années, nous partageons les mêmes valeurs et adhérons aux mêmes principes fondateurs du cabinet, son équipe est très soudée. Nos personnalités sont complémentaires et nous avons toujours travaillé en parfaite intelligence et totale confiance. Ma motivation a également joué un rôle déterminant, je l’espère !

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

J’ai suivi des études de droit des affaires à l’Université Paris II Panthéon-Assas. Après avoir été diplômée d’un M2 de Contentieux, arbitrage et modes alternatifs de règlement des litiges, j’ai commencé ma carrière d’avocat en droit des nouvelles technologies au sein de l’équipe IT du cabinet Salans, alors codirigée par Christiane Féral-Schuhl et Bruno Grégoire Sainte Marie.

Grâce à leur soutien, ainsi qu’à celui de Benoit Giraux, Managing Partner du bureau de Paris, j’ai rejoint le bureau de Salans à Shanghai dans lequel j’ai exercé pendant quatre ans, avant de revenir m’installer à Paris.

Cette expérience professionnelle à l’étranger a été très enrichissante. Je me suis ainsi beaucoup investie au sein de la Chambre de Commerce et d’Industrie Française en Chine (Shanghai) en animant un groupe de travail « IT » ainsi qu’en tant que membre élu du Board, aux côtés des dirigeants de grands groupes français implantés en Chine.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Un universitaire et un avocat :
- Le Professeur Pierre-Yves Gautier est à l’origine de ma première rencontre avec Christiane Féral-Schuhl. Il a depuis toujours été associé à mes choix professionnels et a été un véritable pilier dans ma carrière.
- Christiane Féral-Schuhl a également joué un rôle moteur. J’admire son sens de l’éthique, son dynamisme, sa détermination à toute épreuve et son côté très pragmatique dans sa manière d’aborder les problèmes juridiques. Elle m’a convaincue de ce qu’il n’y a jamais de problème sans solution, ni d’obstacle insurmontable. Positive et avenante, elle est un véritable leader au sein de l’équipe et plus généralement du Barreau de Paris, dont elle est aujourd’hui le Bâtonnier. C’est également elle qui m’a enseigné l'art des négociations contractuelles.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

J'ai la chance d’en avoir déjà beaucoup ! Avant tout et comme tout avocat qui se respecte : la satisfaction des clients, lors de victoires judiciaires ou après des négociations difficiles ; également de fructueuses rencontres professionnelles.

Quels sont vos domaines de compétences ?

J’interviens principalement en conseil et contentieux du droit de l’informatique et de l’Internet (protection de la vie privée – données personnelles notamment) et suis spécialisée en propriété intellectuelle.

Je suis plus particulièrement amenée à conseiller des clients dans la mise en œuvre de grands projets informatiques ou télécoms. Je les assiste dans la rédaction et la négociation de contrats, qui sont très opérationnels, en constante évolution, pas toujours bien connus des juristes et avocats qui n’ont pas l’expérience de ce domaine.

Je travaille également fréquemment sur des questions liées à la protection et aux transferts de données personnelles dans des secteurs sensibles, ainsi qu’à l’occasion d’opérations de contrôle menées par la CNIL.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

L’actualité reflète la prise de conscience du public sur la nécessité d’obtenir des garanties en matière de protection des données personnelles. Je pense aux dernières recommandations de la CNIL en matière de cloud computing (sujet aux branches variées, auxquelles nous comptons contribuer à notre place) son intervention auprès de sociétés telles que Google (à la suite de la mise à jour de sa politique de confidentialité) ou Facebook (après le « buzz » sur de prétendues fuites de correspondances privées), ses réflexions sur la télévision connectée.

Qui conseillez-vous ?

Nous avons la chance d’avoir une clientèle assez variée, française et internationale, allant de la PME aux sociétés du CAC 40, en passant par certains cabinets d’avocats qui n’ont pas de compétence spéciale en droit de l’informatique. Sur les aspects contractuels, nous agissons auprès de grands comptes utilisateurs de solutions informatiques. Les secteurs d’activité de nos clients sont très divers (défense, banque/assurance, transport, cosmétique, pharmaceutique, luxe, audit-commissariat aux comptes, etc.)

Quels sont vos objectifs pour le cabinet ?

Le Cabinet peut compter sur ma participation sans compter à la poursuite de son développement et au maintien de son haut niveau, au plus près des attentes de nos clients : implication, réactivité, excellence sur la durée et maitrise des coûts.

 

Propos recueillis par Arnaud DUMOURIER


Paroles d'Experts : l’immobilier numérique

Lex Inside du 7 mai 2024 :

Lex Inside du 2 mai 2024 :