Stéphane Erard, Associé, Lefèvre Pelletier et associés

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Sterard Last, Associé, Lefèvre Pelletier et associésLe Monde du Droit a interrogé Stéphane Erard, nouvel Associé du cabinet Lefèvre Pelletier et associés.

Comment avez-vous rejoint Lefèvre Pelletier et associés ?

Après avoir fait mes premières armes chez un « big », mon choix a largement été guidé par mon désir d’intégrer une structure française indépendante, Je souhaitais expérimenter une autre façon de travailler, goûter à un autre environnement professionnel.
Ce cabinet réputé, à taille humaine, très dynamique et adoptant une politique de développement méthodique et réfléchie m’a séduit.
Après mon intégration en janvier 2004, j’ai été promu en qualité d’avocat counsel en novembre 2010.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Après avoir obtenu mon diplôme de l’ESSEC, j’ai poursuivi des études de droit. Dès mon entrée au CRFPA (HEDAC), j’ai débuté mon parcours professionnel en intégrant Andersen Legal au sein du département corporate, au sein duquel j’ai participé à la création d’un pôle « ebusiness » regroupant des compétences transversales (M&A, IP/IT, droit fiscal notamment). Après l’affaire Enron, et quelques velléités d’incursions en droit du cinéma, j’ai rejoint le cabinet Lefèvre Pelletier et Associés.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Il est difficile de faire un choix parmi les belles rencontres que j’ai pu faire ces dernières années.
Je pense en premier lieu à l’équipe au sein de laquelle je me suis formé chez Andersen Legal, menée par Jean-Pascal Amoros, notamment pour ses qualités de synthèse, d’analyse et sa rigueur, mais également à Vincent Lunel auprès duquel j’ai amélioré et développé ma pratique en intégrant davantage les problématiques opérationnelles des clients. Plus largement, l’ensemble des associés de LPA avec qui j’ai pu travailler et qui m’ont fait confiance.
Je n’oublie pas certains clients, notamment pour leur qualité d’anticipation et leur audace.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Ma cooptation en qualité d’associé au sein du cabinet qui m’a vu grandir professionnellement en fait assurément partie. Mais je ne pourrai choisir ou les énumérer : notre profession apporte son lot de satisfaction quotidien, tant auprès des clients, que des confrères, et des divers intervenants que nous sommes amenés à rencontrer. Les échanges qu’elle favorise sont une richesse.
La conquête d’un accord après d’âpres négociations, la réussite dans un dossier au long cours, le l’élaboration et le couronnement d’une stratégie mûrement composée avec un client, et au bout du chemin, sa satisfaction, et la confiance qu’il témoigne jalonnent notre pratique d’autant de bons souvenirs.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Ma pratique est centrée, en premier lieu, vers les opérations de restructuration ou de croissance externe, de fusions, d’acquisitions, de cessions ou de vente d’actifs et d’opérations de haut de bilan.
J’interviens bien entendu également dans tous les domaines du droit des sociétés, notamment en matière de gouvernance, et en droit général des affaires dans le cadre de la négociation et de la mise en place de partenariats commerciaux ou stratégiques.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Le droit se fait tous les jours et la jurisprudence apporte sans cesse son lot de nouveauté et parfois de surprise.
Je pense néanmoins à la loi habilitant le gouvernement à simplifier et sécuriser la vie des entreprises du 2 janvier 2014 : l’entreprise de simplification qui la sous-tend, et les réponses qu’elle peut apporter concernant par exemple le respect des règles définies en matière de valorisation de titres à l’occasion d’une expertise, ou encore concernant le régime des valeurs mobilières complexes constituent des signes positifs attendus.
Gageons que ces initiatives, ainsi que les récentes annonces contribuent à renforcer de concert la confiance des investisseurs dans un environnement économique, juridique, et fiscal qui n’a pas été, ces derniers temps, nécessairement porteur pour les opérations d’acquisition et d’investissement.
Dans un domaine plus spécifique, je pense également au rapport Bonnell sur le financement de la production et distribution cinématographique et aux assises du cinéma desquels devraient émerger des projets intéressants en matière de redéploiement des ressources de financement du cinéma et de l’audiovisuel.

Qui conseillez-vous ?

J’accompagne et je conseille des entreprises françaises et étrangères, en small et midcap et des entreprises de taille intermédiaire, opérant généralement dans le secteur industriel. J’interviens également pour le compte de fonds d’investissement.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Mon objectif est de contribuer pleinement au succès de LPA en accroissant, dans le domaine des fusion-acquisitions, la base de la clientèle industrielle du cabinet. Dans ce contexte, j’oriente également ma pratique sur le développement d’une expertise dans le secteur pharmaceutique, de la santé, et des médias.


Propos recueillis par Arnaud Dumourier


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