Anne-Sophie Fleury, associée, Cornet Vincent Ségurel

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Récemment arrivée chez Cornet Vincent Ségurel en tant qu'associée, Anne-Sophie Fleury revient sur son parcours.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Cornet Vincent Ségurel ?

Mon père, Alexandre Vincent, m’a proposé d’intégrer le cabinet fin 1994 pour apprendre le métier d’avocat à ses côtés. Le Cabinet comptait une vingtaine d’avocats, accueillants et talentueux. Les équipes se sont depuis largement renforcées puisqu’elles atteignent une centaine d’avocats et juristes de qualité à Nantes, Paris, puis Rennes et enfin Lille. C’est un cadre parfait pour s’enrichir tant sur le plan technique qu’humain.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Après ma maîtrise de droit privé préparée à Cardiff au Royaume Uni, j’ai rejoint directement le Cabinet à Nantes, au sein de l’équipe d’Alexandre Vincent qui intervenait en droit commercial, droit des transports et droit du travail et de la sécurité sociale. Assez rapidement, mon activité s’est concentrée sur ces deux derniers domaines. J’ai poursuivi mon activité fin 2009 au sein de l’équipe de Jean-François Martin, spécialisé en droit du travail et droit de la sécurité sociale. J’ai accepté de prendre sa suite en qualité d’associé aux côtés d’Anne-Sophie Le Fur et Bertrand Salmon, formant avec Laurence Tardivel, un quatuor nantais de la même génération, accompagné d’une équipe de 9 collaborateurs dont l’activité est exclusivement consacrée au droit du travail et de la sécurité sociale.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Les associés fondateurs que j’ai côtoyés pendant environ dix ans m’ont enseignée les exigences du métier, Jean-François Martin était un modèle d’énergie et de détermination. Cela dit, c’est sans aucun doute mon cher Père et mon histoire familiale qui ont été à l’origine de mon parcours.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Je dirais qu’il y en a de deux sortes. Mes meilleurs souvenirs d’ordre technique : la satisfaction de gagner un dossier sur un moyen de péremption, rarement acquise, et de finaliser des restructurations sans contentieux. Ma satisfaction plus humaine, est de voir des collaborateurs évoluer vers une maitrise du métier.

Quels sont vos domaines de compétences ?

J’interviens en droit social au sens large (droit du travail, droit de la sécurité Sociale, droit pénal du travail), sur des sujets qui vont de l’embauche à la vie et la rupture du contrat de travail, sur le plan individuel et collectif (élections professionnelles, accords d’entreprise, transfert, réorganisation, plan de sauvegarde de l’emploi etc).

J’accompagne les TPE, PME et Groupes du grand Ouest dont les activités sont très diverses (agro alimentaire, textile, métallurgie, chimie, bureaux d’étude, commerce, hospitalisation privée, etc). Mon activité est répartie à peu près à égalité entre le conseil et le contentieux.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Comme toujours en droit social, les actualités sont nombreuses. En terme législatif, ces dernières semaines ont été marquées par les censures successives par le Conseil Constitutionnel des dispositions législatives relatives à la couverture complémentaires collective santé (Loi du 14 juin 2013 qui a généralisé cette couverture à l'ensemble des salariés ; Loi de financement de la sécurité sociale pour 2014), laissant in fine, aux accords de branche la possibilité de recommander un organisme assureur sans que l’entreprise soit fiscalement pénalisée en cas de choix d’un autre assureur. Ces décisions étaient attendues et ont rassuré les entreprises. Il n’en est pas de même s’agissant de la nouvelle législation relative au temps partiel. Depuis le 01 janvier 2014, le recrutement des salariés à temps partiel est soumis au principe d’une durée minimale de 24 heures par semaine, sauf accord de branche étendu dérogatoire. Peu de branches ayant entamé ces négociations, le ministère a annoncé une prolongation « jusqu’au 30 juin 2014 de la période transitoire qui courait jusqu’au 1er janvier 2014 (date d’entrée en vigueur de la durée minimale de 24 heures hebdomadaires en l’absence d’accord) pour permettre la poursuite des négociations ».Toujours est-il que l’article L3123-14-1 du code du travail, entré en vigueur, impose cette durée minimale de 24 heures par semaine.

Quels sont vos objectifs pour le cabinet ?

La poursuite du développement en conservant la qualité de service au client.

 

Propos recueillis par Arnaud Dumourier


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