Angéline Duffour, Associée, Cohen & Gresser

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angeline-duffourAngéline Duffour a été interviewée par Le Monde du Droit à l'occasion de son arrivée chez Cohen & Gresser.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Cohen & Gresser ?

J’ai rencontré les avocats de Cohen & Gresser en 2010, lors de mon détachement à New York. Nous nous sommes immédiatement entendus et sommes restés en contact après mon retour en France. Lorsqu’ils ont décidé d’ouvrir un bureau à Paris avec Johannes Jonas, avec lequel je travaille depuis plus de 10 ans, ils m’ont spontanément proposé de les rejoindre pour développer la pratique sociale du bureau de Paris, ce que j’ai immédiatement accepté. J’ai toujours été en phase avec leur vision de la profession basée sur la qualité des prestations et la flexibilité. En outre, l’idée de développer un cabinet américain à Paris m’a totalement séduite.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

J’ai fait mes études d’une part à la faculté de droit de Nancy, où je me suis rapidement tournée vers le droit des affaires avec un DESS Droit des affaires et fiscalité / DJCE et un certificat de spécialisation en droit social et d’autre part, à la faculté de droit de Paris-I Panthéon-Sorbonne, où j’ai continué dans cette voie avec un DEA droit des affaires et de l'économie.

Après quelques stages en cabinet d’avocats, j’ai rapidement intégré le cabinet Salans (devenu Dentons aujourd’hui), tout d’abord en tant que stagiaire, puis en tant que collaboratrice et au sein duquel j’ai été cooptée Of Counsel en 2013.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Plusieurs personnes ont influencé ma carrière bien sûr mais je parlerai de deux personnes plus particulièrement. La première est un ami proche, avocat également, avec lequel j’ai tout d’abord suivi mes études de droit à Nancy, je suis ensuite venue travailler à Paris et qui m’a incité à partir en détachement à l’étranger. La seconde personne qui a beaucoup influencé ma carrière est Katell Déniel-Allioux, associée chez Dentons, avec laquelle j’ai énormément travaillé et appris, qui m’a ouvert aux challenges et m’a toujours soutenue tout au long de ma vie professionnelle.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Je garde de nombreux excellents souvenirs de ma carrière, mais je dirais que mon détachement à New-York a été une sorte de parenthèse enchantée.

Quels sont vos domaines de compétences ?

J’interviens dans tous les domaines du droit social, tant en conseil qu’en contentieux (individuels et collectifs). J’ai toutefois développé une expertise particulière s’agissant des problématiques sociales liées aux opérations de fusions-acquisitions (audits sociaux, information/consultation des représentants du personnel, transferts d’activité L.1224-1 et externalisations, intégrations post-acquisition, licenciements collectifs et restructurations), des questions relatives au statut des dirigeants et mandataires sociaux (cumul contrat de travail/mandat social, rémunération et protection sociale) et également en matière de contrats de travail internationaux et de mobilité intra-groupe.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

L’actualité est toujours très abondante en droit social mais je dirais que la plus marquante à ce jour est la loi Florange, même dans son état censuré par le Conseil Constitutionnel, qui impose à un chef d’entreprise de rechercher un repreneur en cas de fermeture de son établissement. J’essaye par ailleurs de sensibiliser autant que possible mes clients internationaux ayant des filiales en France aux problématiques liées à la notion de co-emploi.

Qui conseillez-vous ?

Je conseille une large clientèle française et internationale, dans divers secteurs d’activité (secteur hôtelier, industries chimiques, industries pharmaceutiques, secteur bancaire, mode et luxe, etc.).

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Je souhaite développer avec Johannes Jonas le bureau de Paris et plus particulièrement le département droit social, avec la même vision de qualité des prestations et de flexibilité, que celle qui a conduit ses deux fondateurs, Mark Cohen et Lawrence Gresser, à fonder le cabinet en 2002.

 

Propos recueillis par Arnaud Dumourier


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