Le Monde du Droit a interrogé Jérôme Richardot qui vient d'être nommé Managing Partner du bureau de Paris de Fasken Martineau.
Selon vous, qu'est-ce qui a présidé à votre cooptation ?
Le management de la firme.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Des études de droit à Paris, un LLm à New York University (1987). Un an chez Debevoise & Plimpton New York. Retour à Paris chez SG Archibald puis Meyrier Simmons & Simmons, Kahn & Associés (partner en 2000) puis Gravel Leclerc en 2007, devenu Fasken Martineau en 2009.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Mon formateur a été Francis Meyrier. Il m'a notamment appris le contentieux.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
J'ai en tête deux décisions judiciaires favorables sur des dossiers auxquels je croyais mais dont l'issue n'était pas évidente et pour lesquels une défaite eût été catastrophique pour mes clients.
Est-ce plus facile de rejoindre un nouveau cabinet quand on vient avec son équipe ?
Oui car on prend certes un nouveau train en marche mais accompagné de vos voisins de compartiment de l'ancien train. Plus facile et plus agréable. Seul bémol ; faire accepter ces nouveaux venus par la nouvelle structure.
Quels sont vos domaines de compétences ?
Contentieux commercial judiciaire et arbitrage. Médiation.
Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?
Réforme de l'arbitrage en France depuis quelques mois.
Quels sont vos objectifs pour le cabinet ?
Faire connaître et apprécier la marque Fasken sur le marché français.
Propos recueillis par Arnaud DUMOURIER